Dans un monde de plus en plus connecté, la cybersécurité est devenue un enjeu stratégique pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille. Pourtant, nombre de PME continuent de commettre des erreurs basiques qui les exposent à des cyberattaques potentiellement dévastatrices. Dans cet article, nous allons analyser les 5 erreurs les plus fréquentes en cybersécurité et vous donner des pistes concrètes pour les éviter, en nous appuyant sur des données récentes et des exemples concrets.
le rapport de l’ANSSI publié en 2023 (disponible sur ssi.gouv.fr) indique que près de 60 % des cyberattaques sur les PME entraînent une interruption des activités, tandis que l’étude présentée sur Africa Univ (https://www.africauniv.com/blog/africa-digiblog-1/les-5-erreurs-de-cybersecurite-les-plus-courantes-en-pme-43) rappelle l’importance cruciale de former les employés pour réduire ces risques.
Dans le secteur de la cybersécurité, il arrive trop souvent que l’on pense que « nous sommes trop petits pour être ciblés ». Cette idée erronée est particulièrement dangereuse lorsque l’on constate que les cybercriminels privilégient justement les cibles les moins protégées. Une PME qui néglige de former ses équipes ou qui applique des politiques de sécurité obsolètes devient alors une proie facile. L’exemple de l’attaque WannaCry en 2017, qui a exploité une faille sur des systèmes Windows non mis à jour, illustre parfaitement comment une négligence technique peut avoir des conséquences dramatiques.
Dans cet article, nous examinerons cinq erreurs fréquentes, illustrées par des exemples concrets, et nous proposerons des solutions adaptées pour renforcer la sécurité de votre entreprise.
1- Sous-estimer la menace : une fausse sécurité qui peut coûter cher
Beaucoup de dirigeants de PME se disent « je ne suis pas une cible intéressante ». Pourtant, comme l’explique l’article d’Africa Univ (https://www.africauniv.com/blog/africa-digiblog-1/les-5-erreurs-de-cybersecurite-les-plus-courantes-en-pme-43), aucune entreprise n’est à l’abri d’une attaque, même les plus petites. Lorsque l’on sous-estime la menace, on reporte souvent des investissements indispensables en cybersécurité. Une entreprise qui n’investit pas dans des audits réguliers ou dans des outils de surveillance expose ses données sensibles et compromet gravement sa pérennité. Des solutions comme Nessus ou Qualys permettent d’identifier les vulnérabilités, tandis que des outils de surveillance continue comme Splunk ou Nagios aident à détecter les anomalies en temps réel. Mettre en place ces solutions et réaliser des audits fréquents est essentiel pour se protéger des menaces. Il est impératif de réaliser des audits réguliers et d’utiliser des outils de surveillance adaptés afin d’identifier et de corriger rapidement toute faille de sécurité.
2- Des mots de passe faibles ou mal gérés
3 - Ne pas appliquer les mises à jour logicielles
4 - Absence de stratégie de sauvegarde et de plan de réponse aux incidents
Enfin, l’absence d’une stratégie de sauvegarde efficace et d’un plan de réponse aux incidents peut s’avérer catastrophique. En cas d’attaque par ransomware*, par exemple, une entreprise qui ne dispose pas de sauvegardes récentes peut perdre des mois de travail et voir ses opérations complètement paralysées. Des études, comme celles rapportées dans le rapport Verizon Data Breach Investigations (https://www.verizon.com/business/resources/reports/dbir/), montrent que l’absence de sauvegardes peut entraîner la cessation d’activité de nombreuses PME. La règle du 3-2-1, qui consiste à conserver trois copies de vos données sur deux supports différents, dont une copie hors site ou dans le cloud, est une méthode éprouvée pour garantir la redondance et la récupération rapide en cas d’incident. Parallèlement, l’élaboration d’un plan de réponse aux incidents, avec des responsabilités clairement définies et des tests réguliers, est essentielle pour limiter les dégâts et rétablir rapidement vos opérations.
*Le ransomware est un logiciel malveillant qui chiffre vos données et exige une rançon pour les décrypter.
5- La formation des employés : une priorité souvent ignorée
L’une des erreurs les plus courantes concerne le manque de formation des employés en matière de cybersécurité. Une étude détaillée par Soteria Lab (https://soteria-lab.fr/blog/cybersecurite-les-12-erreurs-frequentes) montre que l’ignorance des bonnes pratiques, telles que la vigilance face aux tentatives de phishing* représente un risque majeur. En 2019, BNP Paribas a subi une fuite de données après qu’un de ses employés, insuffisamment formé, a cliqué sur un lien frauduleux dans un email, donnant ainsi accès à des informations sensibles. Pour éviter ce type de problème, il est indispensable d’organiser des sessions de formation régulières et de mettre en place des simulations de phishing. En créant une culture de sécurité où chaque collaborateur sait reconnaître et signaler une tentative suspecte, l’entreprise se protège efficacement contre une grande partie des attaques reposant sur l’erreur humaine.
*Le phishing est une technique d’ingénierie sociale utilisée par les cybercriminels pour tromper les utilisateurs et les inciter à divulguer des informations sensibles, telles que des identifiants ou des données bancaires.
Conclusion
Face à la sophistication croissante des cybermenaces, il est impératif pour les PME de ne jamais baisser leur garde. Négliger la formation des employés, sous-estimer la menace, utiliser des mots de passe faibles, retarder l’application des mises à jour logicielles ou ignorer la sauvegarde des données sont autant d’erreurs qui peuvent coûter très cher, tant en termes financiers que de réputation. L’attaque WannaCry de 2017, qui a exploité des systèmes non mis à jour, et l’incident survenu chez BNP Paribas en 2019 illustrent bien que même des erreurs apparemment mineures peuvent avoir des conséquences dramatiques.
Pour protéger efficacement votre entreprise, investissez dans la formation continue de vos équipes, utilisez des audits de sécurité avec des outils comme Nessus ou Qualys, et mettez en place des solutions de surveillance telles que Splunk ou Nagios. Adoptez des politiques de gestion des mots de passe robustes en utilisant des outils reconnus comme LastPass, Dashlane, Bitwarden ou 1Password, et assurez-vous que vos systèmes soient toujours à jour en automatisant les mises à jour. Enfin, établissez une stratégie de sauvegarde basée sur la règle du 3-2-1 et préparez un plan de réponse aux incidents détaillé pour minimiser les impacts en cas d’attaque.
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